Histoire du quartier

 

Au Moyen-Âge, un champ de foire est aménagé sur l'emplacement qu'occupe aujourd'hui Victoire. Ce n'est qu'en 1752 que l’intendant de Guyenne Louis-Urbain-Aubert de Tourny entreprend une rénovation de cette partie de la ville. Les remparts sont alors abattus et la ville peut continuer son expansion vers le sud. La place de la Victoire naît alors de ces aménagements et devient une place de marché.

Pendant la Révolution, elle est rebaptisée Place d’Aquitaine. Le quartier se développe alors et est en partie occupé par une immigration massive espagnole. Dès lors, une architecture typiquement bordelaise voit le jour : les échoppes. Le quartier devient donc essentiellement résidentiel.

La place de la Victoire devient un lieu de rencontre, assez festif et apprécié des étudiants dès le début du XXème siècle, l'université de médecine trônant au centre et dynamisant cette partie de la ville. 

​

​

Le quartier aujourd'hui

 

Toujours très résidentiel, le quartier est apprécié des étudiants par sa proximité avec le centre-ville et la ligne B du tram qui le dessert, permettant d’aller facilement sur le campus universitaire. On retrouve également autour de la place de nombreux bars et restaurants qui ont fait de Victoire un centre important de la vie estudiantine. De par sa position, elle est souvent occupée par des manifestations et des événements divers comme des concerts ou des spectacles et constitue l'un des points d'accès majeurs vers la rue Sainte Catherine, une des plus importantes rue piétonnes d'Europe.

​

​

Le street art dans ce quartier

​

Dans ce quartier, les éléments de street art sont nombreux et assez diversifiés. Ils sont présents dans presque toutes les rues hormis la très passante rue Sainte Catherine. Les tailles comme les techniques sont variées. Les principales techniques utilisées sont la bombe, la peinture et le papier peint. Il est possible d'identifier des artistes à plusieurs reprises : Alber, Selor, ou encore Costah sont les plus fréquents.