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Histoire du quartier

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A l’origine, le quartier de Bacalan était constitué de marécages, qui furent asséchés au milieu du XVIe siècle, pour permettre son développement social et économique. Le quartier connu un essor sans précédent à partir du XVIIIe ainsi qu’au XIXe siècle, grâce à ses activités navales importantes. Le port de la Lune étant trop encombré, des chantiers furent délocalisés dans le quartier Bacalan et ce, à partir du XVIIe siècle. Dès le XVIIIe siècle, il devint le centre maritime de Bordeaux. Le nom du quartier est issu de la famille « de Bacalan », dont de nombreux membres furent parlementaires bordelais au XVIIe siècle. Arnaud de Bacalan fit notamment construire une demeure d’agrément sur les bords de la Garonne. C’est d’après ce personnage que le quartier prit son nom, depuis sa première mention, en 1650. Les vestiges de ces périodes fastes ont aujourd’hui disparu. Ceux qui nous sont parvenus sont ceux de la période industrielle ainsi que ceux du XXe siècle, qui témoignent en partie de l’importance du développement du Port Autonome de Bordeaux. Les vestiges de rails du tramway de 1904 ou les derniers vestiges de la raffinerie Saint-Rémi, ouverte dans les années vingt, témoignent également du fort développement industriel du quartier. A partir de 1941, le quartier fut occupé par les nazis. La base sous-marine ainsi qu’une partie des Bassins à flot, conservés depuis lors, restent une preuve essentielle de cette occupation. Après la seconde Guerre Mondiale, plusieurs élus de Bordeaux souhaitèrent donner une nouvelle dynamique au quartier mais n’y parvinrent pas car la priorité pour le maire alors en place, Jacques Chaban-Delmas, fut la construction de quartiers d’habitations à Bastide, côté rive droite. A partir des années soixante-dix, le Port Autonome de Bordeaux périclita et l’activité du quartier avec. Un comité de citoyens se mobilisa alors pour le sauver. Ce n’est qu’à partir des années quatre-vingt-dix qu’une dynamique de réhabilitation du quartier fut engagée. Le Hangar G2, premier édifice réhabilité des Bassins à flot, en est l’exemple même. C’est après cela qu’Alain Juppé comprit le potentiel économique et social du site et qu’il amorça un plan de réaménagement économique et social du quartier de Bacalan.​

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Le quartier aujourd'hui

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A l'heure actuelle, les friches du Port Autonome de Bordeaux laissent progressivement place à des commerces, restaurants ou quartiers d’habitations modernes. Les rares friches restantes sont néanmoins la cible d'évènements éphémères de street art, comme le Shake Well ou TR4NSFERT. La base sous-marine, réhabilitée en centre d’art contemporain, a accueilli récemment une exposition d’envergure sur le street art et a notamment fait collaborer les artistes du quartier avec des artistes internationaux. Le quartier comptait au début du XXIe siècle de nombreux témoins de street art, qui sont aujourd'hui limités. Le vieux centre du quartier de Bacalan reste cependant le foyer principal de cet art urbain grâce aux Vivres de l’Art, résidence de street artistes en partie à ciel ouvert, qui renferme de nombreux chefs-d’œuvre du street art bordelais !